Etape
Kashiwa - Hitachi
Kilomètres
110
Météo
Très bien si on omets le VENT
Pensée du jour
Si j'avais roulé sur ce trottoir je me serais pris cette gigantesque araignée qui a tissé son fil entre le panneau routier et le panneau de bus en pleine poire, j'ai bien fait de rester sur la route
Résumé
Avant de me coucher dans mon love hôtel un peu miteux (mais ultra luxe comparé à l'Ouzbékistan donc tranquille), je me fais un peu peur : poussée de fièvre, mal de gorge qui dure depuis le matin, gros coup de chaud. Je décide de me coucher très tôt histoire de récupérer au mieux. La nuit est salvatrice, je me sens beaucoup mieux au réveil, ça ressemble plus à un coup de stress à l'idée de partir seul à vélo qu'à un virus, ouf !
Le départ est plutôt très agréable. Je découvre les joies du guidage au Japon (pauvre Mathieu qui a subi ça en 2018), avec en bonus devoir faire un vlog et trouver des blagues et des jolis plans. Je découvre également les avantages et désavantages de rouler seul :
Avantages :
-
Pas de compère pour t'expliquer le théorème de Fermi et la différence subtile entre tous les OS de Linux
-
Possibilité de suivre la grosse nationale sans avoir peur de frustrer l'autre (j'ai donc suivi la fameuse route 6 pendant environ 80 kilomètres en m'extasiant devant la beauté des camions japonais)
-
Je peux m'arrêter à 13h tapante pour manger et repartir direct en esquivant la sieste
Désavantages :
-
Je me fais chier car pas de compère pour m'expliquer le théorème de Fermi et la différence subtile entre tous les OS de Linux
-
J'aimerais bien varier un peu les routes et personne n'est là pour contrebalancer ma psychorigidité qui veut absolument optimiser les kilomètres
-
J'aime bien lire et être posé pendant que Mathieu fait sa sieste
Néanmoins, je roule plutôt bien, et google maps ne me fait passer qu'une seule fois dans des chemins (par contre les chemins au Japon c'est nuée de moustiques et méga araignées qui pendent des arbres). À la pause, j'ai parcouru 70 kilomètres et tout va bien. C'est en reprenant le vélo que ma némésis de toujours se lève : le vent DE FACE. Et alors autant en duo c'est chiant mais au moins on peut se plaindre et rigoler de nos galères, autant en solo, à part serrer les dents tu peux bien aller te faire foutre. Bon an mal an, j'arrive quand même à l'étape à Hitachi. Les jambes vont plutôt bien, par contre j'ai mal aux bras à cause du guidon pas très bien optimisé pour ma grande taille, j'espère que ça tiendra pour les kilomètres restants !