Etape

Issoudun - Aubusson

Kilomètres

129

Météo

Très chaud mais quelques moments d’ombre nous sauvent

Résumé

Une première pour moi !

Bonjour, c’est Ken Bogard ! Vous m’avez peut-être déjà vu dans des vidéos comme :

  • Comment avoir un shiny 6IV parfait

  • Le mokubinisme pour les sacs

Aujourd’hui, j’accompagne Fildrong, le YouTubeur à succès, dans son périple cycliste un peu fou !

Le départ

On commence la journée avec le moral dans les chaussettes : 130 km au programme, le dénivelé qui commence à arriver, et Fildrong qui me dit que la 3ᵉ journée est la plus dure… Qu’il va faire chaud, et qu’il vaudrait peut-être mieux reprendre le train.

J’ai mal dormi. C’est ma première fois, lui a tellement d’expérience… j’avais surtout peur pour mes fesses. La suite montrera qu’il sait se montrer doux.

Dans le vent

Après le petit-déj, on s’engage. Fildrong a même calculé les horaires de rotation du vent pour qu’on l’ait au maximum de côté ! Ça ne vaut jamais un vent dans le dos… mais c’est toujours plus agréable que de l’avoir en pleine face.

La fuite de Fildrong

Je dois faire une photo pour ma maman, alors je m’arrête à 500 m d’un Lidl. Je dis à Fildrong de partir devant, que je le rejoins sur la D918. Il a pris ça… au mot !

Il est parti comme une fusée.

Au bout de 20 minutes à fond, je panique : je le spam de messages pour savoir s’il est devant. Évidemment : zéro connexion, zéro WhatsApp, zéro communication.

Je parle dans le vide, persuadé qu’il lui est peut-être arrivé quelque chose. 35 minutes plus tard, j’aperçois enfin une silhouette bleue au loin. C’était lui, à toute berzingue, déjà à 20 km du départ !

Je lui demande d’allumer sa connexion. Évidemment… il ne le fait pas.

Le marché et la disparition

On arrive à Saint-Août, en plein marché. Une foule énorme. Après avoir reluqué les fromages, on prend une déviation. Fildrong repart devant. Je me retourne… plus rien.

« Bon… il n’y a qu’une seule route, il doit être devant, pas grave. »

5 minutes : personne. 10 minutes : personne. 15 minutes : toujours personne.

Je m’arrête en bas d’une descente, près d’une abbaye. 5 minutes plus tard… le voilà qui arrive derrière moi !

Comment a-t-il fait pour se retrouver là ? Mystère. Les chemins ont leurs voix… que la Voie ignore !

De nouveau réunis

On se retrouve enfin, et on fait une petite pause dans un patapin ! Un vrai regain d’énergie avant de continuer ensemble jusqu’à Boussac.

Pause déjeuner

Il reste 30 km. Je prends une salade italienne, pendant que Fildrong me fait la morale sur le cochon mort dans mon assiette… Lui se régale avec un fondu creusois : un camembert fondu, mais léger et incroyablement bon. Une vraie dinguerie !

En face de nous, une bande de mamies punk en triride électrique. Elles refusent notre aide, manquent d’écraser nos vélos en repartant, et l’une d’elles lève carrément le majeur en lançant un « tut tut, suckers ! » Pas très aimable…

Pour se venger, Fildrong emprisonne une guêpe dans une bouteille de jus d’abricot :

« Haha, regarde, elle est bloquée ! » Je cringe un peu, mais mon attention est vite détournée par un PNJ qui passe devant nous… pour la 3ᵉ fois en 10 minutes. L’ambiance devient bizarre. Mais bon : c’était trop bon.

L’enfer des 30 derniers km

Mauvaise nouvelle : il reste 30 km, mais avec la moitié du dénivelé de la journée. Il fait 28°C, pas d’ombre, et un vent à 20 km/h… en pleine tronche.

Quand c’est comme ça, j’ai un principe : SOLIDARITÉ MAXIMALE.

C’est pourquoi, après 5 km, je décide d’abandonner Quentin et de partir plein balle devant !

Résultat :

  • Nouveau record Strava

  • 30 minutes d’avance

  • Une douche méritée comme personne

Aubusson est magnifique.

Demain…

Pluie. Vent. Zéro ravito. Encore du dénivelé.

J’ai hâte