Etape
Chimkent - Turar Rysqulov
Kilomètres
88
Météo
Temps agréable et VENT
Phrase du jour
C'est un hôtel ? Non c'est un hospice - Mathieu
Résumé
La sortie de Chimkent est un peu pénible à cause de la circulation mais nous rejoignons rapidement le désert. Et puis là, comme toutes les étapes du Kazakhstan, le vent de face est au rendez vous.
Cette fois ci, le niveau est haut, on se déplace tellement lentement, que en descendant de mon vélo et en poussant, je constate que je vais aussi vite que Quentin qui pédale.
Pliés sur le guidon pour offrir moins de prise au vent, nous devons même forcer dans les descentes. Nous prenons notre mal en patience, c'est une des dernières étapes de désert et il ne fait pas très chaud.
Pour faire passer le temps et avoir quelque chose à raconter dans cet article, j'entame la rédaction mentale d'une "ode au désert". Voici un petit extrait :
"O Kazakhstan, pays du vent, puisses tu nous offrir, une trêve un répit, dans notre agonie, notre repentir …"
Lorsque je suis brutalement interrompu par un camion qui se présente à notre niveau. Le conducteur veut nous aider et nous fait signe de nous accrocher à la remorque !
Nous n'hésitons pas beaucoup et parcourons quelques kilomètres à une allure décente. Malheureusement, la position consistant à tenir une barre de fer de la main gauche en guidant le vélo de la main droite dans 60 km/h de vent n'est guère confortable. Quentin lâche prise et je ne tarde pas à en faire de même. Un peu distancé, j'observe au loin que nouveau camion s'arrête à sa hauteur et je le vois y hisser son vélo !
Je fais donc demi tour rapidement pour profiter également de l'occasion. Les chauffeurs sont adorables et ont eu pitié en nous voyant nous tortiller dans la tempête.
Nous faisons les derniers kilomètres dans l'habitacle d'un légendaire "Kamaz" soviétique, bien à l'abri du vent.
La recherche de l'hôtel qui s'avère être, un maison de retraite - centre de cure nous voit bien galérer. Le Kazakhstan, finira t'il par nous offrir une étape normale, réponse demain !